Golfe 1 : Togbui Lanklivi Ier, artisan d’une inclusion active des personnes handicapées
À peine un an après son intronisation, Togbui Adjikou Lanklivi Ier, chef du quartier Adakpamé Kpota-Colas dans la commune du Golfe 1, s’impose déjà comme une voix forte pour les oubliés de la société. Le vendredi 23 mai 2025, il a réaffirmé son engagement en faveur des personnes handicapées à travers une causerie-débat citoyenne suivie d’un important don de vivres et de matériel d’assistance.
Un chef traditionnel engagé pour les plus vulnérables
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne panafricaine de sensibilisation sur les violences faites aux femmes handicapées, portée par le média AfrikElles. Autorités locales, leaders communautaires, citoyens et bénéficiaires se sont retrouvés pour un moment de dialogue et de solidarité.
Au cœur des échanges : la dignité, l’inclusion et la reconnaissance du rôle que doivent jouer les personnes vivant avec un handicap dans la société.
Débattre pour comprendre, inclure pour avancer
Placée sous le thème « Inclusion des personnes handicapées dans le Golfe 1 : défis, solidarité et perspectives », la causerie-débat a permis d’ouvrir un espace de discussion directe avec les premiers concernés.
« On ne doit pas marginaliser les personnes handicapées. Elles doivent avoir leur place dans nos projets de développement. Écoutons-les, travaillons avec elles », a martelé Togbui Lanklivi Ier, rappelant le rôle central que doivent jouer les chefs traditionnels dans la transformation sociale.
Le message est clair : l’inclusion ne doit pas rester un slogan, mais devenir une pratique quotidienne dans chaque quartier, chaque village et chaque ville du pays.
Des actes concrets pour un impact réel
Au-delà des paroles, le chef a posé des gestes forts : distribution de vivres (riz, pâtes, huile) et remise de matériel adapté, dont des fauteuils roulants et des cannes.
Ces dons, bien que modestes en apparence, représentent une bouffée d’espoir et d’autonomie pour les bénéficiaires.
« Ce fauteuil va changer ma vie. Je peux désormais me déplacer librement et vaquer à mes occupations », a confié avec émotion Anagoni Rodrigue, récipiendaire du jour.
Un appel à la mobilisation nationale
Rappelant que les personnes handicapées représentent près de 15 % de la population togolaise, Togbui Lanklivi Ier a exhorté à une prise de conscience collective. Il a notamment souligné l’existence d’un cadre législatif protégeant leurs droits, appelant à sa vulgarisation et surtout à sa mise en application effective.
« Il faut que cette loi soit connue, appliquée, et que tous les chefs traditionnels du pays s’impliquent dans cette cause. L’inclusion ne doit pas être un mot creux mais une réalité partagée sur tout le territoire », a-t-il insisté.
Une tradition qui s’ouvre à la modernité sociale
En mariant son rôle de gardien des traditions à celui de promoteur du vivre-ensemble, Togbui Lanklivi Ier démontre qu’un chef traditionnel peut être un véritable acteur du changement social.
Son action illustre comment les valeurs ancestrales de solidarité et de respect peuvent s’harmoniser avec les idéaux modernes d’équité et de justice sociale.
À travers ce geste, il envoie un signal fort : dans le Golfe 1, la tradition n’exclut pas, elle rassemble.
Un leadership qui inspire
Sans attendre les grandes promesses politiques, Togbui Lanklivi Ier agit avec pragmatisme et humanisme. Son leadership de proximité, sa sensibilité sociale et sa capacité à mobiliser autour des causes justes font de lui une figure inspirante du renouveau communautaire togolais.
Par sa voix et ses actes, il rappelle que l’inclusion est l’affaire de tous et qu’elle commence là où l’on choisit de tendre la main à ceux qui en ont le plus besoin.
